Bpost mis en demeure par le SPF Justice
Le Service public fédéral (SPF) Justice a pris des mesures vendredi concernant les allégations de surfacturation par l'entreprise publique bpost pour la location de bureaux.
Le porte-parole du SPF Justice, Edward Landtsheere, a annoncé que le SPF avait mis bpost en demeure de fournir des informations supplémentaires sur ces accusations.
Selon les informations révélées par le journal De Tijd samedi, bpost aurait facturé 100 000 euros par mois pendant deux ans pour la location de bureaux au centre de la Monnaie à Bruxelles, alors que le montant aurait dû être de 100 000 euros par an.
Le SPF Justice a déjà reçu des informations provenant d'un audit interne effectué par bpost, transmises par les avocats de l'entreprise. Ces informations semblent indiquer que bpost aurait tenté de dissimuler la surfacturation de manière délibérée, notamment à travers des échanges de courriers internes.
Interrogé sur le fait que ni le contrôle interne ni l'Inspecteur des Finances n'avaient relevé les montants non conformes aux taux du marché, le porte-parole du SPF Justice a expliqué que leur capacité à évaluer la situation était limitée par l'accès partiel aux documents. Cependant, il a souligné que le SPF était en train de prendre des mesures pour enquêter sur cette affaire de surfacturation.
Afin de mener une enquête approfondie et d'obtenir tous les documents nécessaires, le SPF Justice a pris la décision de mettre bpost en demeure de coopérer.
Pendant ce temps, le SPF Justice continue de louer des bureaux à bpost, mais cette fois à la gare du Nord, conformément aux accords de gestion en place.