22.09.23
08:19

Vers une force de centre-droit à 35% avec une alliance MR-DéFI-Les Engagés ?

Les libéraux francophones souhaitent une alliance avec Défi et Les Engagés pour créer une force de centre-droit à 30-35 % en vue des élections de 2024, afin de permettre des réformes à Bruxelles et en Wallonie. Dans le même temps, les choses semblent se lancer du côté du MR puisqu'après Sadik Koksal, c'est Ariane de Lobkowicz, plus jeune députée du pays qui a quitté DéFI pour le parti de Bouchez, rappelle la DH.

"Le paysage politique francophone a besoin d’une force de centre-droit à 30-35 %. Sans cela, aucune possibilité de réforme n’est possible à Bruxelles et en Wallonie. À quoi cela sert-il, quand on se définit comme un parti de centre-droit comme Défi, de faire l’appoint d’une majorité PS/Ecolo ? Il est évident que la dispersion des forces de centre-droit ou du centre fait le jeu de la gauche. Nous sommes en phase sur de nombreux dossiers avec Défi. Ce qui différencie le MR et Défi, voire Les Engagés, est trop faible pour justifier des alliances systématiques avec le PS et Ecolo",

indique le président des libéraux francophones.

De son côté, le PS critique le MR pour sa "droitisation".

Le MR réfute ces critiques, accusant le PS d'être déconnecté des quartiers et de chercher à décrédibiliser ses adversaires plutôt que de discuter de son propre bilan. Le MR insiste sur son engagement en faveur de la laïcité et de la neutralité de l'État, ainsi que sur son opposition aux signes convictionnels dans les institutions.

Les membres du MR critiquent également la montée du communautarisme au sein du PS, considérant que le parti a abandonné la neutralité laïque. Ils insistent sur leur souhait de voir une recomposition politique pour créer une force de centre-droit solide, capable de peser sur des questions cruciales.

En résumé, les libéraux francophones souhaitent une alliance de centre-droit, tandis que le PS défend son positionnement politique et met en avant son engagement en faveur de la laïcité et de la neutralité de l'État, tout en critiquant le PS pour sa déconnexion et son communautarisme.

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