"Je suis profondément choqué": Alexander De Croo réagit aux incendies d'écoles à Charleroi
Dans une déclaration diffusée sur les réseaux sociaux, le Premier ministre Alexander De Croo a exprimé son indignation face à une série d'incendies criminels qui ont ravagé quatre écoles de Charleroi au cours de la nuit de mardi à mercredi, suivis d'un cinquième incident dans la nuit de mercredi à jeudi.
"En tant que père, je suis profondément choqué par les actes criminels qui ont ciblé des écoles en Wallonie. C'est tout simplement inacceptable. Nos écoles doivent demeurer des lieux sûrs pour tous les enfants. Une enquête est en cours, et nous ferons tout en notre pouvoir pour identifier les responsables et rendre justice", a déclaré le chef du gouvernement fédéral.
Dans les quatre premières écoles touchées, des graffitis faisant référence au décret sur l'Éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS) ont été découverts sur les lieux.
"La pertinence de l'éducation sexuelle ne doit pas être mise en doute. Elle prépare nos enfants à faire face aux réalités de la vie et constitue la base d'une bonne santé sexuelle", a commenté Alexander De Croo.
Pour rappel, l'accord de coopération relatif à la généralisation de l'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS) entre la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Région wallonne et la Commission communautaire française a été adopté à l'unanimité, à l'exception de trois abstentions, la semaine dernière au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Il a ensuite été adopté à l'unanimité en commission au Parlement de Wallonie mardi. Désormais, tous les élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles en 6e primaire et en 4e secondaire recevront une formation de deux heures sur l'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle.
Ce programme affectera environ 85 000 élèves en Wallonie et 25 000 à Bruxelles. Les entités francophones du pays ont convenu de mobiliser un budget annuel de 4,8 millions d'euros à cette fin. La semaine dernière, plusieurs centaines de personnes avaient manifesté leur opposition à ce décret.