La Cour de cassation rejette l'appel de Kaili et Tarabella contre leur détention
La Cour de cassation a rendu une décision cruciale dans l'affaire de corruption au Parlement européen.
L'ancienne vice-présidente grecque du Parlement européen, Eva Kaili, ainsi que l'eurodéputé belge Marc Tarabella, ont vu leurs appels rejetés mercredi. Les deux accusés contestaient leur maintien en détention préventive dans le cadre de l'enquête sur des soupçons de corruption au sein de l'instance européenne.
Cette décision de la chambre des mises en accusation bruxelloise avait été maintenue par la Cour de cassation, mettant ainsi un frein aux tentatives des accusés de se libérer de leur détention.
Depuis plusieurs mois, le parquet fédéral mène une enquête d'envergure sur les agissements du Qatar visant à influencer les décisions politiques et économiques prises au sein du Parlement européen. Les autorités soupçonnent le Moyen-Orient d'avoir versé des sommes considérables d'argent et offert des cadeaux substantiels à des personnes occupant des postes stratégiques au sein et autour de l'hémicycle européen.