Dries Van Langenhove (Vlaams Belang) démissionne de son mandat de député
Le député indépendant Dries Van Langenhove a décidé de ne pas terminer son mandat de député à la Chambre des représentants et l'a fait savoir depuis le siège du Vlaams Belang, en présence du président du parti flamand d’extrême droite.
Dries Van Langenhove avait été élu sur une liste électorale en province du Brabant flamand mais n’était toutefois pas membre du Vlaams Belang. Il est néanmoins membre du groupe parlementaire de ce parti.
L’élu dit vouloir poursuivre son activisme, notamment à travers son propre canal médiatique. Il peut y peser davantage qu’au parlement, où la position sur la question des migrants du Vlaams Belang, qu’il représentait, a été "systématiquement réduite au silence à mort" par les médias, d'après lui.
Sa démission lui permettra également de se préparer pour le procès lié au dossier « Schild &Vrienden ».
Le président du Vlaams Belang, Tom Van Grieken, a admis que la perte de Dries Van Langenhove lui pesait lourdement. "Il était l’homme fort en Brabant flamand."
Le journal De Standaard a dévoilé samedi un certain nombre de messages de l'ex-député sur son compte Telegram, comme par exemple sur les théories du complot du mouvement QAnon. Dries Van Langenhove a également établi un lien entre la mort d’une jeune Anversoise dans une affaire de drogue et Orania, un village sud-africain adepte de l’apartheid.
