Le hockey belge au sommet
Ce mercredi, il est question de sport.
Oui, d’abord dire un mot de nos Red Lions, nos hockeyeurs, qui accèdent, et avec la manière SVP, au dernier carré de la Coupe du monde qui se déroule actuellement en Inde.
Les voilà en demi finale, avec une équipe sereine où la balle circule sans stress, il tuent leurs adversaires physiquement, ils les épuisent, en se repliant et en les faisant courir, il y a énormément de maturité dans le jeu des Lions, de la maturité, mais aucune arrogance…
On ne va pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, mais la belle histoire du hockey belge, elle passe par les jeux olympiques de 2016, médaille d’argent, puis de 2020, champions olympiques à Pékin, avec des stops comme champions du monde en 2018 et comme champions d’Europe en 2019, on voit la régularité et le rouleau compresseur, une machine a gagner des trophées, où - et c’est cela qui est le plus chouette -, de jeunes joueurs émergent en permanence pour venir aérer le collectif – on pense, cette fois, a Arthur Van Oost qui est monté dès la 4e minute au jeu, hier, face a la Nouvelle-Zélande.
On est pas encore champion du monde, certes, mais ce nouveau très beau parcours de nos hockeyeurs, c’est a mettre au crédit d’un sport intelligent, où les individualités se plient au collectif, où les structures, clubs et fédération, mais aussi les sponsors, sont souples quand il faut l’être et intraitables quand il le faut.
En un mot comme en cent, le hockey permet de passer un chouette moment, que l’on soit joueur ou spectateur et ça, aujourd’hui, en Belgique, ça se ressent, dans les résultats de notre équipe nationale.
D’un côté le hockey belge qui sourit et de l’autre côté le football belge qui pleure puisque ce soir a lieu la cérémonie du soulier d’or, le football belge est en pleine crise existentielle, élimination des Diables en poules au Qatar, une fédération qui tergiverse et étale son amateurisme quant a la recherche d’un entraîneur national, et des clubs historiquement patrons du championnat qui ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes, suivez mon regard, je pense a Anderlecht, que voulez vous tirer de bon de tout cela, je vous le dis : pas grand-chose.
Alors, dans les jours a venir, on va se concentrer sur la petite balle blanche et vibrer avec nos hockeyeurs.
Allez la Belgique.