12.10.22
07:48

La diversité: une priorité pour l'entreprises et ses travailleurs

Comment définir ce concept de diversité ?

Le sens usuel du mot est celui de « variété » ou « hétérogénéité ». Mais depuis le début du siècle, dans l’entreprise et dans la société en général, on associe à la diversité, le concept d’inclusion.

Concrètement, cela veut dire inclure dans l’entreprise et traiter avec égalité – et parfois discriminations positives - des collaborateurs de ce que l’on appelle des minorités visibles, femmes, personnes d’origine étrangère, minorités sexuelles, personnes handicapées, …

Quel est le but de ces entreprises qui déclarent s’engager en faveur de la diversité ?

En théorie s’accorder avec leurs valeurs, même si la recherche a démontré que des entreprises se prévalant de ces valeurs pratiquent parfois des discriminations à l’embauche. D’autres entreprises se sont rendues comptes que la diversité de leurs clients devait de retrouver dans leurs équipes.

Enfin, cela devient une obligation dans les marchés publics. Il serait démontré que des équipes diversifiées en genre, en culture, etc...prennent de meilleurs décisions ?

Toutes les études convergent : la diversité augmente la qualité de la prise de décisions managériales. Elle favorise aussi la créativité et l’innovation. Des entreprises ont récemment signé une charte appelée Job Diversity ? Pourquoi ?

Confrontées à la pénurie de travailleurs, ces entreprises ont créé un programme visant la mise à l’emploi des personnes issues de l’immigration et de la diversité ethnique et plus spécifiquement les candidats réfugiés.

Il faut reconnaître qu’en Belgique, nous recrutons fort par cooptation. On recommande des gens, on se communique des CV. Et puis la discriminations à l’embauche reste une réalité chez beaucoup d’employeurs. Chez les réfugiés il y a aussi une méconnaissance de notre culture du travail, la barrière de la langue, etc…

L’objectif de ce programme est donc de rapprocher ce public de réfugiés de belles entreprises comme Eloy dans la construction ou Knauff dans l’isolation.

Comment cela se passe en pratique ?

Les candidats, principalement sous statut de réfugié ou issus de l’immigration, intègrent un programme de 3 mois leur permettant de comprendre et de s’adapter aux codes culturels du monde du travail belge. Ils bénéficient également d’un accompagnement sur-mesure avec un « job coach » qui les aide à développer leurs softs skills, afin de pouvoir faire face à l’interculturalité et d’éviter les malentendus.

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