Le traité sur le transfèrement de prisonniers avec l'Iran approuvé
La commission des Relations extérieures de la Chambre a approuvé ce mercredi le transfèrement de prisonniers entre la Belgique et l'Iran. La majorité a voté en faveur du texte, la N-VA a voté contre, le Vlaams Belang et le PTB se sont abstenus, précise l'agence belga.
Ce texte, controversé, vise à protéger les citoyens belges qui se trouvent dans cette région, a motivé le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne. On pense notamment au cas du professeur de la VUB, Ahmedreza Djalali, condamné à mort pour espionnage en 2017 et celui, plus proche, d'Olivier Vandecasteele, un humanitaire belge basé sur place emprisonné depuis février dernier à la prison d'Evin, dans des conditions jugées "très difficiles".
L'approbation du traité de transfèrement entre prisonniers pourrait faciliter leur libération, mais son application se fera "au cas par cas, de façon minutieuse et en utilisant toutes les possibilités ouvertes pour contrôler l'exécution de la peine", a précisé Van Quickenborne.
Les opposants au texte, la N-VA en tête, estiment de leur côté que cet accord ouvre la voie au retour, en Iran, et à une possible amnistie de personnalités condamnées pour terrorisme comme c'est le cas d'Assadollah Assadi, un diplomate iranien. Ce dernier a été condamné, il y a 4 ans, à 20 ans de prison par le tribunal d'Anvers pour un attentat déjoué à Paris.