Embargo sur le pétrole russe: "La Belgique a la logistique et la flexibilité pour compenser"
Les dirigeants des 27 pays de l'UE ont trouvé un accord lundi soir qui devrait permettre de réduire de quelque 90% leurs importations de pétrole russe d'ici la fin de l'année afin de tarir le financement de la guerre menée par Moscou en Ukraine.
Wim De Wulf explique que 30% des importations de pétrole en Belgique, proviennent de Russie. Il rassure cependant sur la flexibilité du système d'approvisionnement belge.
La guerre en Ukraine et les sanctions créent une incertitude sur le marché. "Quand on dit incertitude, on dit spéculation et normalement un impact d'augmentation sur les prix. Mais en Belgique, on a un mécanisme de prix maximum et donc on va voir l'impact avec un effet retardant et nivellement au niveau des prix de pétrole, d'essence et diesel à la pompe."
Des normes d'émission de CO² plus strictes pour les voitures et les camionnettes seront votées au Parlement européen la semaine prochaine. Des mesures qui viseront à terme à bannir les moteurs thermiques. Energia plaide pour que des alternatives restent possibles pour les secteurs "qui sont difficiles à électrifier, comme le secteur de l'aviation, le secteur maritime ou encore les routiers de longues distances."
Wim De Wulf concède que la production de biocarburants moins polluants est plus chère, mais si "la production est suffisante et qu'on donne des signaux d'investissement, on aura des prix qui sont convenables, acceptables dans les marchés."