Le “convoi de la liberté” interdit à Bruxelles
Dans la foulée de l'interdiction annoncée à Paris, le bourgmestre de la Ville de Bruxelles a annoncé l'interdiction des "convois de la liberté" dans la capitale.
Les zones de police, avec l’aide de la police fédérale dévieront les véhicules motorisés qui viendraient vers la capitale malgré l’interdiction.
— Philippe Close (@PhilippeClose) February 10, 2022
Cette collaboration entre les 3 niveaux de pouvoir vise à impacter le moins possible l’ordre public dans la capitale.
Afin de faire face au Convoi de la Liberté, qui n’a à ce jour pas fait l’objet d’une autorisation de manifester car aucune demande n’a été envoyée, la ministre de l’intérieur Annelies Verlinden, le ministre-président Rudi Vervoort et le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close mettent les moyens fédéraux, régionaux et locaux en place pour empêcher le blocage de la Région de Bruxelles-Capitale.
"La Police Fédérale va contrôler les véhicules motorisés aux grands axes vers Bruxelles qui viennent pour manifester en Belgique. La Région et la Ville de Bruxelles vont prendre des arrêtés d’interdiction de manifester avec des camions sur leur territoire. En pratique, les zones de police de la capitale avec l’aide de la Police Fédérale dévieront les camions qui viendraient vers la capitale malgré l’interdiction vers le Parking C.
Cette collaboration entre les trois niveaux de pouvoir vise à impacter le moins possible l’ordre public dans la capitale. Sous la coordination de la ministre de l'Intérieur, Annelies Verlinden, les services concernés se réunissent pour aborder l'approche à adopter."
En France, des milliers d'opposants au pass vaccinal ont déjà annoncé sur les réseaux sociaux vouloir "rouler sur Paris" dans le cadre d'une action citoyenne, inspirée d'un mouvement lancé au Canada pour protester contre les restrictions sanitaires.
Si Paris est la première étape dans le plan des convois de la liberté, Bruxelles doit en être la deuxième. Ainsi, les manifestants prévoient de rouler sur la capitale belge dès lundi 14 février. Certaines pages Facebook rassemblent près de 300.000 membres issus de plusieurs pays européens qui clament l'amour de la liberté.