Alexander De Croo dénonce des violences "absolument inacceptables"
Le Premier ministre Alexander De Croo a dénoncé des violences "absolument inacceptables" lundi au lendemain d'une manifestation contre les restrictions anti-Covid à Bruxelles qui a dégénéré en affrontements avec la police.
Après une rencontre avec son homologue français Jean Castex sur le thème de la sécurité, M. De Croo a apporté son soutien aux policiers (trois d'entre eux ont été blessés) et appelé à un débat serein autour de la pandémie et des restrictions. Il a mis en cause "la désinformation" qui mobilise certains opposants aux mesures en vigueur.
"Ce qu'on a vu hier, cela n'a rien à voir avec la liberté et cela n'a rien à voir avec la liberté individuelle. C'est devenu tout simplement un comportement purement criminel et c'est clair que nos services de sécurité, nos services de police vont tout faire pour identifier quelles sont les personnes qui ont incité à ces accès de violence."
"Naturellement qu'il doit y avoir un débat. Je comprends qu'il y a des gens qui ont des doutes. Mais ayons ce débat basé sur une information correcte et non sur la désinformation. Et faisons le d'une manière sereine. On ne peut pas se laisser diviser à un moment comme maintenant. Un tout petit groupe essaye de s'emparer du doute qui existe. Il y a un certain doute parmi nous mais parlons-nous, convainquons-nous les uns les autres. Finalement, nous avons un combat et ce combat, c'est contre le virus, et certainement pas un combat au sein de la population."
La manifestation a démarré pacifiquement mais la police a dû ensuite utiliser des canons à eau et des gaz lacrymogènes face à un groupe de personnes lançant des projectiles. Trois policiers ont été blessés et il y a eu une quarantaine d'interpellations.