Jürgen Conings dans le viseur des services de renseignement depuis 6 ans
Le militaire reste introuvable. Il apparaît qu’il est dans le collimateur des services de renseignement depuis six ans.
Jürgen Conings n’était pas inconnu de la Sûreté de l’Etat, le service civil de renseignement. D’après les éditions du jour du Soir, de Knack et de la Dernière Heure, une première alerte sur les intentions du militaire a été lancée le 1er février dernier. Il est soupçonné de vouloir perpétrer un attentat contre une mosquée. Une nouvelle alerte survient 15 jours plus tard. Selon le quotidien, Jürgen Conings est placé en niveau 3 sur 4 par l’Ocam.
En dépit de ce niveau de préoccupation et de dangerosité, les renseignements militaires n’ont pas donné suite, alors que déjà, un rapport psychologique datant de décembre dernier soulignait la dangerosité de Jürgen Conings. Ces révélations sont d’autant plus graves, qu’elles succèdent à une série d’alertes dont la première remonte à 2015.
Parmi les faits reprochés à Jürgen Conings figure sa participation à un groupe d’extrême droite. Sur cette période de six ans, des procès-verbaux sont dressés contre lui, notamment pour port d’une arme blanche et pour menaces. Une information jamais transmise aux renseignements militaires (SGRS), eux qio ont dû attendre deux mois et demi pour obtenir le retrait, en novembre 2020, de l’habilitation de sécurité du militaire, lui donnant accès à des bâtiments sensibles. Comme le précise la Dernière Heure, au lieu d’être écarté, Jürgen Conings sera nommé instructeur.