"Le terme complotiste est devenu la nouvelle insulte à la mode"
Le réalisateur s'est exprimé sur la manière dont les médias ont géré la crise de covid-19.
"Ma conviction à moi, c'est que cette pandémie est plus médiatique que sanitaire. Je ne nie pas le virus. Le covid est réel, mais la manière dont on le raconte est surréaliste", peut-on entendre dans la bande-annonce.
Selon lui, il ne s'agit pas du tout de film complotiste car "tout est vérifiable". Ce qui a généré ce futur documentaire, c'est un sentiment de colère.
Le réalisateur explique qu'il y a "une guerre de communication" derrière la crise de covid. Il dénonce des médias pas toujours objectifs et capables de divulguer des fake news.
Je pense que les médias ont généré beaucoup de confusion.
Pourtant, les experts scientifiques ont bénéficié d'un temps de parole qu'ils n'avaient jamais eu auparavant. Mais, le réalisateur estime que certains ont eu une liberté de parole plus importante que d'autres. Il sous-entend alors que certains scientifiques plus polémiques que d'autres ont été censurés.
Mais est-il encore possible d'exposer un point de vue contradictoire sans se faire traiter de complotiste ? Selon lui, ce terme a perdu toute sa signification et est devenu "la nouvelle insulte à la mode".
Le mot "complotiste" sert maintenant à éteindre le débat dès qu'on n'est pas d'accord.
Pour finir, Bernard Crutzen critique le manque de diversité d'informations qui circulent dans les médias. Il estime alors que les attaques qu'il reçoit à propos de son film sont un mécanisme de défense classique, mais qu'il ne craint pas que son film soit rangé au même rang que le dernier "Hold-up" sorti récemment en France et vivement critiqué, puisqu'il parle de "faits réels et vérifiés".
Bernard Crutzen, réalisateur du futur documentaire “Non, ceci n’est pas un complot”, était l'invité de la Matinale LN24 ce vendredi 20/11/2020.