Elio Di Rupo défend Georges-Louis Bouchez et pointe du doigt la N-VA
Interrogé sur les déclarations de Georges-Louis Bouchez dans le magazine Wilfried, Elio Di Rupo a défendu le président du MR :
« Je crois que tout le monde est libre d’exprimer son opinion, informateur ou pas. Georges-Louis Bouchez rejoint en partie ce que nous disons au PS. Mais aujourd’hui, les régions ont leur pertinence. Ce que nous devons chercher, c’est l’efficacité. (…) Les réactions de la N-VA à l’égard de Georges-Louis Bouchez m’ont choqué. Dès qu’on n’est pas d’accord avec la N-VA, il y a des injures, que je condamne, car chacun a le droit de s’exprimer. »
L'actualité fédérale a évidemment été abordée et le ministre président wallon a pointé du doigt la N-VA :
« Mon sentiment, c’est que la N-VA fait tout pour démontrer que ce n’est pas possible d’avoir un gouvernement fédéral. Ça fait le jeu du Vlaams Belang et de la N-VA. L’un et l'autre souhaitent la fin de la Belgique et une Flandre indépendante (...) On dit qu’on ne peut pas gouverner sans le premier parti flamand. Mais pendant cinq ans, on a bien gouverné sans le premier parti francophone. »
« Nous avons déjà eu 40 réunions avec la NVA, ça ne sert à rien, nous n’avancerons pas avec ceux qui veulent démanteler le pays et la sécurité sociale. »
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